dimanche 10 mars 2013

Les raisons du silence !

Plusieurs semaines sans publications... vous vous interrogez peut-être sur les raisons de ce silence ?
Et bien, je n'ai pas arrêté mes recherches, loin de là. Mais je travaille sur la Grande Guerre et la façon dont nos ancêtres l'ont traversée, et il y a beaucoup de document à consulter, réunir etc...

Octobre 1915 : Tourquennois sur le front à Suippes, mon AGP à gauche
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite

Encore un peu de patience et vous en découvrirez plus sur ce sujet....
Et n'hésitez pas à partager avec moi vos informations sur la première guerre mondial et nos/vos aïeux !

Bon dimanche à tous

Fabien

dimanche 10 février 2013

L’énigmatique famille OLBERT

Il y a quelques jours, j'évoquais mes recherches sur la famille MORIN et les ancêtres orléanais de Georges Léon MORIN, mon arrière-arrière-grand-père.

En 1892, Georges MORIN avait épousé à Paris Jeanne Clémentine OLBERT.
Les OLBERT... une branche qui m'a donné beaucoup de fil à retordre !
Voici le résumé de mes recherches, commencée il y a quelques années déjà.

1904 : Georges, Jeanne et  leurs 3 filles avec la soeur de Jeanne à gauche
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite


Début de l'enquête  : la famille d'Auguste OLBERT

A l'origine de mon enquête, peu d'informations familiales : quelques photos de Jeanne Clémentine et de ses soeurs, un portrait de son père, Auguste, et quelques notes généalogiques où la famille est dénommée Albert ou Olbert et ou il est noté qu'Auguste est mort en Algérie et son épouse à Cannes... pas de dates, pas d'adresses.

L'acte de naissance de mon arrière-grand mère Léonie indique Jeanne Clémentine Albert comme mère. Mais les actes de naissance de ses soeurs puis la lecture de l'acte de mariage de Georges et Jeanne m'ont confirmé le patronyme de la famille : OLBERT.
Lors du mariage de Georges et Jeanne, en 1892, les parents de Jeanne, Auguste OLBERT et Léonie POIROT, sont décédés.

Auguste OLBERT
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite


Je savais, d'après les photos de familles que je possède, que Jeanne avait 2 soeurs : Valentine et Marie.
Dans les tables décennales, la confusion entre Albert et Olbert m'obligea à vérifier tous les actes pour les 2 patronymes. 
De nombreuses heures de recherche me permirent finalement de retrouver le mariage d'Auguste et Léonie, dans le 15e arrondissement en 1868, et les naissances de 4 enfants, à Paris :
- Jeanne Augustine, en 1869 (vraisemblablement morte jeune, mais je n'ai pas son acte de décès)
- Jeanne Clémentine, en 1871
- Gabrielle Léonie, en 1874 (décédée en 1876)
- Marie Félicie, en 1876
- Auguste Jacques, en 1877 (décédé à 3 mois)

Mais pas de traces de Valentine...
J'avais connaissance du mariage de Valentine avec un Auguste DURAND. En recherchant dans les tables décennales des mariage à Paris entre 1880 et 1900, je retrouvais l'acte correspondant à ce mariage, en 1893 et l'indication du lieu de naissance de Valentine, en 1872, à Bohain-en-Vermandois, dans l'Aisne !

Concernant les parents, les informations de famille étaient justes. A Cannes, je retrouvais le décès de Léonie POIROT en 1878. Puis, aux archives d'Outre-Mer d'Aix, j'ai identifié l'acte de décès d'Auguste OLBERT, à Alger, en 1887.





Acte de décès d'Auguste OLBERT à Alger
                           Extrait des archives en ligne de l'ANOM (http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr)

Auguste était tailleur d'habit, et Léonie dentellière. Le couple était apparemment très modeste et dut se déplacer au gré des opportunités de fortune, laissant probablement les enfants en nourrice, ou chez leurs grands-parents (la mère de Léonie, Adèle POIROT, gardera les 3 filles à son domicile après le décès des parents).
Les différents actes relevés m'ont permis de reconstituer des déménagements très fréquents : à Paris, dans plusieurs arrondissements entre 1868 et 1872, dans l'Aisne ensuite en 1872 et de retour à Paris, dans le 18e, de 1874 à 1877. En 1878, Auguste et Léonie sont installés à Cannes depuis quelques mois lorsque Léonie décède.
En 1883, Auguste est à nouveau à Paris, dans le 3e arrondissement. Mais il s'installe à Alger quelques années plus tard et y décède en 1887, loin de toute famille.


Les ascendants OLBERT

A la génération précédente, les recherches se compliquent !
Les archives de l'état civil parisien ayant été détruites lors de la Commune de Paris en 1871, les recherches avant 1860 sont difficiles. Les principales sources de départ sont :
- la reconstitution de l'état civil : un recueil très partiel constitué entre 1872 et 1896 puis en 1942
- les registres de catholicité (actes religieux entre 1791 et 1909)

L'acte de mariage d'Auguste Olbert et Léonie POIROT m'a appris la date de naissance d'Auguste, le 31 juillet 1843. J'ai rapidement retrouvé l'acte de naissance reconstitué correspondant, mais n'y appris rien de plus sur Auguste ou ses parents, Jacques OLBERT et Marie Françoise PAQUIN, que ce que l'acte de mariage contenait.
C'est une recherche sur geneaservice (www.geneaservice.com) qui me permit de retrouver le mariage des parents d'Auguste. Mieux qu'une reconstitution, l'acte de mariage religieux de Jacques OLBERT et Marie Françoise PAQUIN, le 31 octobre 1843 à St Thomas d'Aquin nomme les parents des époux. J'ai  ainsi découvert que Jacques OLBERT, tailleur d'habit, était le fils de Jacques OLBERT et Anne MARCHAND, domiciliés à Paris.

Malheureusement, je ne trouvais aucune reconstitution d'acte pour le mariage OLBERT x MARCHAND.  De même, je ne parvins pas à retrouver les actes de naissance ou de décès de Jacques OLBERT père ou fils. Comment avancer... ?

La première piste que je décidais de suivre fut la famille de Marie Françoise PAQUIN, la femme de Jacques OLBERT fils. Les frères et soeurs permettent souvent de retrouver la trace d'un individu, les familles se réunissant régulièrement à l'occasion des naissances et des mariages.
En retrouvant l'acte de décès de Marie-Françoise à Paris en 1885 et la traces de ces frères et soeurs également installés à Paris, je pus confirmer l'origine de la famille Paquin, à Tincry, en Moselle. La reconstitution de l'ensemble des branches descendantes Paquin ne me permit pourtant pas de retrouver la trace de mes Olbert à Paris. Etaient-ils originaires de Moselle eux-aussi ?

Le patronyme Olbert est présent en Moselle et, profitant de publications d'arbre sur geneanet, j'ai fouillé dans les tables décennales de plusieurs communes à la recherche des mes deux Jacques... en vain.


Une famille d'Indre-et-Loire ?

Finalement, c'est en retrouvant l'acte de décès d'Anne MARCHAND (l'épouse de Jacques OLBERT père) à Paris en 1862 que j'ai infirmé cette hypothèse et découvert une nouvelle piste. D'après cet acte, Anne est née vers 1791 à Luynes, en Indre-et-Loire. Une recherche sur geneanet confirma la présence de Olbert en Indre-et-Loire et me permit d'identifier quelques communes cibles.
Quelques consultations de tables décennales plus tard, la commune de Sonzay se dégagea comme un bon candidat : un Jacques OLBERT y a épousé une Anne MARCHAND en 1813 et un Jacques OLBERT y est né en 1819.


Tables décennales des mariages de Sonzay
Archives départementales d'Indre-et-Loire (http://archives.cg37.fr)


Reste maintenant à confirmer cette hypothèse en consultant les actes correspondant pour en croiser le contenu avec mes informations. 
La mise en ligne des registres de Sonzay est prévue pour cette année ! Peut-être enfin de nouveaux progrès dans cette enquête commencée il y a 5 ans...

Pendant ce temps, les décès de mes deux Jacques OLBERT restent introuvables.
Jacques père est décédé entre 1843 et 1862, probablement à Paris. Peut-être trouverai-je un jour un acte de sépulture dans les registres paroissiaux d'une église de Paris. 
Quant à son fils, il est décédé en 1868 et 1885. Les tables décennales parisiennes ne m'ont pas permis de retrouver la trace de son décès.

Si d'aventure vous croisez l'un de mes OLBERT dans les registres parisiens ou à Sonzay, n'hésitez pas à me contacter !

Bonne semaine à tous et à bientôt...


Les patronymes liés aux OLBERT :

DENIZOT          MARCHAND
DELRIEU           MORIN
DURAND           NEUMAR
ETIENNE           OLBERT
GAILLOT           PAQUIN
HUSSON            POIROT
KOULINSKI       SCHILLING
LAMARRE         TIENOT

mardi 22 janvier 2013

Les MORIN, des imprimeurs venus d'Orléans

Dans mon dernier message, j'ai présenté la famille HEGGLIN, originaire de Suisse et installée à Paris à la fin du 19ème siècle.
Fernand HEGGLIN, mon arrière-grand-père, fait partie de la première génération de HEGGLIN née en France. Il optera définitivement pour la nationalité française et sera, en conséquence, mobilisé pendant la Grande Guerre.
Un an après la fin du conflit, le 6 décembre 1919, il épouse Léonie MORIN, jeune couturière de 23 ans.


La famille MORIN a une place particulière dans mes archives familiales : de très nombreuses photos de famille me sont parvenues figurant des cousins, des oncles et tantes, et bien-sûr mes aieux, jusqu'à la septième génération pour certains ! Une bonne raison de chercher à reconstituer l'histoire de cette famille...


La Famille MORIN en 1910
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite


La famille MORIN - ROUGET

Léonie MORIN est la seconde de 3 filles nées à Paris du couple formé par Georges Léon MORIN et Jeanne Clémentine OLBERT. 
Lors de leur mariage à Paris le 19 novembre 1892, Georges est accompagné par ses parents, Louis Alphonse MORIN et Louise Joséphine ROUGET. Jeanne, elle, a perdu sa mère à 6 ans et son père à 16 ans. C'est sa grand-mère maternelle, Adèle BERNARD veuve POIROT, qui donne son consentement à l'union.
Ce mariage ne doit pas tout au hasard. Adèle est un point commun entre les 2 familles : depuis 1883, Léontine, la soeur aînée de Georges, est mariée avec Eugène POIROT, le plus jeune fils d'Adèle. Les deux familles sont donc déjà liées depuis 10 ans.

Adèle BERNARD
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite

Mais revenons à nos MORIN.
Louis, le père de Georges est imprimeur lithographe, originaire d'Orléans où il a épousé Joséphine ROUGET.
Il m'a fallu du temps pour retrouver l'ensemble des enfants et petits-enfants de ce couple tant MORIN est un patronyme commun, d'autant plus que les registres de Paris ou d'Orléans sont particulièrement épais.
Louis et Joséphine ont eu 6 enfants :
- Louise Léontine, née en 1859 à Orléans
- Lucile Victorine, née en 1861 à Orléans
- Louis Alphonse, né en 1868 à Paris
- Georges Léon, né en 1869 à Paris
- Albert Georges, né en 1877 à Paris
- Edouard Corneille, né 1879 à Paris

Les membres de cette fratrie, et notamment les familles de Louise Léontine et Georges, sont restées très proches pendant plusieurs années, comme en témoigne de nombreuses photos de groupe. Au centre de ces réunions de famille, on retrouve souvent Joséphine ROUGET, décédée en 1927 au Kremlin-Bicêtre. Mais aux décès des parents, les cousins semblent s'être perdus de vue.



Les MORIN à Paris

Lors de mes recherches dans les registres parisiens pour retrouver les descendants de Louis MORIN, j'ai eu la grande surprise de découvrir un nombre important de cousins MORIN également installés dans la capitale.

Voilà ce que j'ai pu reconstituer de la migration de ces imprimeurs :
Louis MORIN fait partie d'une fratrie de 10 enfants nés à Orléans de Pierre Ferdinand MORIN et Solange Thérèse ROCHER entre 1834 et 1857.
Sur ces 10 enfants, 5 garçons deviennent imprimeurs-lithographes et vont quitter Orléans pour monter à Paris entre 1869 et 1878. Louis semble avoir été le premier.



Louis MORIN, 3ieme en haut à droite
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite

A la génération suivante, 18 cousin(ne)s MORIN  se marient à Paris dont 6 sont imprimeurs-lithographes.
Les MORIN ont-ils été imprimeurs à la troisième génération ?
Dans ma famille, ce métier n'a pas survécu et mes recherches ne m'ont pas encore permis de répondre à cette question.


Les origines, à Orléans

Rien ne prédestinait les MORIN au métier d'imprimeur. A Orléans, les ancêtres MORIN ont été charcutiers puis maçons, cloutiers... 
A ce jour, mon arbre commence avec le couple Jacques MORIN (sosa 3328) x Marie MOUSSET, demeurant à Orléans au XVIIe siècle. Au cours des générations, les MORIN restent installés en ville mais changent de paroisse : Notre-Dame du Chemin, St Paul puis St Paterne.
En 1779, Agnan MORIN (sosa 416) épouse Marie Magdeleine VILLETTE, originaire d'Ymonville dans l'Eure-et-Loire. Marie est la première non-Orléanaise de cette famille.
C'est Pierre Ferdinand, leur petit-fils, qui verra nombre de ses enfants quitter le berceau familiale pour la capitale.


Mes recherches sur cette ascendance sont toujours en cours, dans l'attente d'une mise en ligne des registres du Loiret qui me permettrait d'avancer plus rapidement.
Dans cette attente, j'essaye de retrouver la trace des MORIN parisiens et de leur cousins d'Orléans.
Ainsi, nombre de branches descendantes bourgeonnent dans mon arbre (allez voir la version en ligne sur Geneanet !) et j'ai ainsi pu retrouver la trace de 2 de ces cousins. 
Si vous pensez reconnaître l'un de vos aïeux dans cet article, n'hésitez pas, vous aussi, à prendre contact !

A bientôt...

Les patronymes liés aux MORIN :

BARDIAU                    DURIN                            PÊCHE
BENATRE                   FOURMY                        PERROT
BERGERON                GAUTHIER                     PELLARDY
BILLON                       GIET                               PIERRE
BLANC                        LANDEAU                      POIROT
BRISSET                     LE BRIEL                       PONCEAU
CARL                          LEBRUN                        RIVARD
CHEVALIER                LEROY                           ROUGET
CHRETIEN                   MARTIN                         ROCHER
CUROT                        MAUGER                       SAUVION
DELALANE                  MIMARD                        SIEGRIST
DELRIEU                     MOREAU                       TRISTAN
DENIS                         MORIN                           VILLETTE
DURAND                     OLBERT


Note :
Merci à Raymond Poulain et à son association Généalogie 45 (www.genealogie45.org) pour son aide !
Merci à Jean Mimard pour ses informations additionnelles

mardi 15 janvier 2013

La famille HEGGLIN

Ma famille maternelle est typiquement parisienne : si depuis 3 générations tous, ou presque, sont nés et ont vécu dans le même quartier de Paris, toutes les branches qui la composent trouvent leurs racines dans diverses régions de France.
Mais une branche attire ma curiosité depuis longtemps : celle des HEGGLIN, patronyme très rare en France et issu de du canton de Zug, en Suisse alémanique.

L'exploitation des archives familiales

De nombreux documents concernant les Hegglin ont été conservés par ma famille. Mon point de départ a été le passeport de Josef HEGGLIN, le premier à venir en France.


Josef Leonz HEGGLIN
 © Fabien FRERE - Reproduction interdite

Josef Leonz HEGGLIN est né le 18 mai 1854 à Menzingen.
En 1872, il se fait délivrer un passeport  : Il a 18 ans et s’apprête à quitter la Suisse pour un voyage qui le mènera à Paris.
Josef est tailleur d'habits. Après un passage en 1874 par Herisau, capitale du canton d'Appenzell, il travaille quelques mois en 1875 à Colmar puis Mulhouse, alors annexées à l'Empire allemand.
En 1876, il retourne en Suisse et travaille à Zofingen, dans le canton d'Aargau (Argovie)

Première page du passeport de Josef HEGGLIN
© Fabien FRERE - Reproduction interdite

En 1877, Josef s'installe à Paris, dans le quartier du Marais.
En 1883, il épouse Marie BRANCOURT, originaire de Bois-les-Pargny, dans l'Aisne. Marie est également installée dans le Marais et travaille comme couturière.
Josef et Marie ont 4 enfants  :
- Madeleine, née en 1885
- René, né en 1886
- Fernand, né en 1889 - mon arrière-grand-père
- Léonce, né en 1894
La famille s'installe finalement au pied de la Butte Montmartre.

La famille HEGGLIN en 1908
                                                                             © Fabien FRERE - Reproduction interdite


L'état civil parisien

Mon grand-père disait souvent être le dernier HEGGLIN. Pourtant, dés le début de mes recherches, j'ai espéré retrouver d'autre HEGGLIN.

Jean Jacques HEGGLIN :
La première bonne surprise vînt de la lecture de l'acte de mariage de Marie et Josef. Parmi les témoins figure un Hegglin jusqu'alors oublié : Jean, le frère de Josef.
Ce même Jean figure également comme déclarant dans l'acte de naissance de Fernand HEGGLIN et comme témoin au mariage de Madeleine et au mariage de René. Et... surprise ! il semble bien identifiable sur la photo de mariage de René :

 Jean Jacques HEGGLIN
sur la photo de mariage de René HEGGLIN en 1911
© Fabien FRERE - Reproduction interdite

Après recherche dans les tables décénales des 20 arrondissements, j'ai finalement pu reconstituer le parcours de Jean HEGGLIN :
né le 12 août 1856 à Menzingen, Johann Jakob (francisé en Jean Jacques) semble suivre l'exemple de son frère ainé sur les routes de France.
En 1881, sa fille Marie Julienne naît à Commentry (Allier) d'une relation hors mariage avec Marie LAVEDRINE.
La date de son arrivée à Paris n'est pas connue mais en 1886, il y épouse Marie LAVEDRINE. Un second enfant, Albert, naît la même année mais décède à l'âge de 2 ans.
Marie Lavédrine décède en 1898 et Jean se remarie en 1914 avec Anna Françoise THIBAUT. Je n'ai pas identifié d'enfants pour ce couple à ce jour et les dates et lieux de décès de Jean HEGGLIN et Anna THIBAUT restent inconnus, leur dernier domicile connu étant à Levallois-Perret.
Marie Julienne HEGGLIN, qui a été reconnue et légitimée par son père, s'est mariée en 1908 avec Albert FRANCONNET. Un enfant a été identifié pour ce couple : Armand FRANCONNET, né en 1909.

Marie HEGGLIN :
Les recherches dans les tables décénales de Paris m'ont également permis d'identifier un troisième Hegglin : Marie (née Anna Maria) HEGGLIN.
En 1886, Marie est à Paris. Elle se marie en 1896 à Pierre STUHL et 5 enfants naissent de cette union. L'un des garçons meurt en bas-âge, et 2 perdent la vie pendant la Grande Guerre. Des 5 enfants, seuls Marie STUHL et Albert STUHL se sont mariés et ont eu des descendants.


Généalogie en Suisse

La recherche des ascendants HEGGLIN en Suisse est une tâche plus complexe. Les archives Suisse ne sont pas accessibles sur internet et les demandes à distance, si elles sont possibles, sont onéreuses et difficiles à faire (et pas seulement à cause de la barrière de la langue !)
Heureusement, le site de recherche des mormons (familysearch.org) offre une bonne alternative et, après de longues heures à recouper les données de plusieurs microfilms, j'ai pu reconstituer l'ascendance de la lignée Hegglin.
Ces données, comparées avec le site de référence sur les Hegglin hegglin.ch et le Dictionnaire Historique de la Suisse en ligne, m'ont permis de confirmer l’implantation des Hegglin à Menzingen depuis au moins 1544, date à laquelle Hans HEGGLIN était conseillé de la ville.

Aujourd'hui, mon arbre compte 146 Hegglin. Mais je suis toujours à la recherche de nouveaux cousins de cette branches, et particulièrement en France.
N'hésitez pas à me contacter si les patronymes suivants sont dans votre arbre :

BATTU
DUVAL
FRANCONNET
HEGGLIN
ITEN
LE TEXIER
MOREAU
PROUST
STUHL

samedi 12 janvier 2013

Inauguration

Voilà !
J'y pensais depuis longtemps sans jamais prendre le temps de m'y mettre. Cette fois je me lance.

Ce blog est ouvert à nos familles (la mienne et celle de ma femme), des amis, des cousins "généalogiques"... Je présenterai ici mes recherches personnelles à propos des différentes familles dont nous sommes issus. Vous y trouverez notre arbre, évidement, mais aussi des documents plus vivants : des photos, des copies d'actes, des documents officiels...

Ce sera l'occasion aussi de parler des lieux qui ont vu grandir nos ancêtres, des pays qu'ils ont traversés...
Et finalement, je serai ravi d'échanger avec les fans de généalogie sur des méthodes de recherche, des énigmes irrésolues...

Puisse ce blog intéresser ses lecteurs. Je ne suis pas encore sûr de la fréquence de mes posts, mais passez de temps en temps prendre des nouvelles !

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un mot ou à m'envoyer un mail.

A bientôt !

Fabien Frère