Dans mon dernier message, j'ai présenté la famille HEGGLIN, originaire de Suisse et installée à Paris à la fin du 19ème siècle.
Fernand HEGGLIN, mon arrière-grand-père, fait partie de la première génération de HEGGLIN née en France. Il optera définitivement pour la nationalité française et sera, en conséquence, mobilisé pendant la Grande Guerre.
Un an après la fin du conflit, le 6 décembre 1919, il épouse Léonie MORIN, jeune couturière de 23 ans.
La famille MORIN a une place particulière dans mes archives familiales : de très nombreuses photos de famille me sont parvenues figurant des cousins, des oncles et tantes, et bien-sûr mes aieux, jusqu'à la septième génération pour certains ! Une bonne raison de chercher à reconstituer l'histoire de cette famille...
La Famille MORIN en 1910
© Fabien FRERE - Reproduction interdite
La famille MORIN - ROUGET
Léonie MORIN est la seconde de 3 filles nées à Paris du couple formé par Georges Léon MORIN et Jeanne Clémentine OLBERT.
Lors de leur mariage à Paris le 19 novembre 1892, Georges est accompagné par ses parents, Louis Alphonse MORIN et Louise Joséphine ROUGET. Jeanne, elle, a perdu sa mère à 6 ans et son père à 16 ans. C'est sa grand-mère maternelle, Adèle BERNARD veuve POIROT, qui donne son consentement à l'union.
Ce mariage ne doit pas tout au hasard. Adèle est un point commun entre les 2 familles : depuis 1883, Léontine, la soeur aînée de Georges, est mariée avec Eugène POIROT, le plus jeune fils d'Adèle. Les deux familles sont donc déjà liées depuis 10 ans.
Adèle BERNARD
© Fabien FRERE - Reproduction interdite
Mais revenons à nos MORIN.
Louis, le père de Georges est imprimeur lithographe, originaire d'Orléans où il a épousé Joséphine ROUGET.
Il m'a fallu du temps pour retrouver l'ensemble des enfants et petits-enfants de ce couple tant MORIN est un patronyme commun, d'autant plus que les registres de Paris ou d'Orléans sont particulièrement épais.
Louis et Joséphine ont eu 6 enfants :
Louis et Joséphine ont eu 6 enfants :
- Louise Léontine, née en 1859 à Orléans
- Lucile Victorine, née en 1861 à Orléans
- Louis Alphonse, né en 1868 à Paris
- Georges Léon, né en 1869 à Paris
- Albert Georges, né en 1877 à Paris
- Edouard Corneille, né 1879 à Paris
Les membres de cette fratrie, et notamment les familles de Louise Léontine et Georges, sont restées très proches pendant plusieurs années, comme en témoigne de nombreuses photos de groupe. Au centre de ces réunions de famille, on retrouve souvent Joséphine ROUGET, décédée en 1927 au Kremlin-Bicêtre. Mais aux décès des parents, les cousins semblent s'être perdus de vue.
Les MORIN à Paris
Lors de mes recherches dans les registres parisiens pour retrouver les descendants de Louis MORIN, j'ai eu la grande surprise de découvrir un nombre important de cousins MORIN également installés dans la capitale.
Voilà ce que j'ai pu reconstituer de la migration de ces imprimeurs :
Louis MORIN fait partie d'une fratrie de 10 enfants nés à Orléans de Pierre Ferdinand MORIN et Solange Thérèse ROCHER entre 1834 et 1857.
Sur ces 10 enfants, 5 garçons deviennent imprimeurs-lithographes et vont quitter Orléans pour monter à Paris entre 1869 et 1878. Louis semble avoir été le premier.
Louis MORIN, 3ieme en haut à droite
© Fabien FRERE - Reproduction interdite
A la génération suivante, 18 cousin(ne)s MORIN se marient à Paris dont 6 sont imprimeurs-lithographes.
Les MORIN ont-ils été imprimeurs à la troisième génération ?
Dans ma famille, ce métier n'a pas survécu et mes recherches ne m'ont pas encore permis de répondre à cette question.
Les origines, à Orléans
Rien ne prédestinait les MORIN au métier d'imprimeur. A Orléans, les ancêtres MORIN ont été charcutiers puis maçons, cloutiers...
A ce jour, mon arbre commence avec le couple Jacques MORIN (sosa 3328) x Marie MOUSSET, demeurant à Orléans au XVIIe siècle. Au cours des générations, les MORIN restent installés en ville mais changent de paroisse : Notre-Dame du Chemin, St Paul puis St Paterne.
En 1779, Agnan MORIN (sosa 416) épouse Marie Magdeleine VILLETTE, originaire d'Ymonville dans l'Eure-et-Loire. Marie est la première non-Orléanaise de cette famille.
C'est Pierre Ferdinand, leur petit-fils, qui verra nombre de ses enfants quitter le berceau familiale pour la capitale.
Mes recherches sur cette ascendance sont toujours en cours, dans l'attente d'une mise en ligne des registres du Loiret qui me permettrait d'avancer plus rapidement.
Dans cette attente, j'essaye de retrouver la trace des MORIN parisiens et de leur cousins d'Orléans.
Ainsi, nombre de branches descendantes bourgeonnent dans mon arbre (allez voir la version en ligne sur Geneanet !) et j'ai ainsi pu retrouver la trace de 2 de ces cousins.
Si vous pensez reconnaître l'un de vos aïeux dans cet article, n'hésitez pas, vous aussi, à prendre contact !
A bientôt...
A bientôt...
Les patronymes liés aux MORIN :
BARDIAU DURIN PÊCHE
BENATRE FOURMY PERROT
BERGERON GAUTHIER PELLARDY
BILLON GIET PIERRE
BLANC LANDEAU POIROT
BRISSET LE BRIEL PONCEAU
CARL LEBRUN RIVARD
CHEVALIER LEROY ROUGET
CHRETIEN MARTIN ROCHER
CUROT MAUGER SAUVION
DELALANE MIMARD SIEGRIST
DELRIEU MOREAU TRISTAN
DENIS MORIN VILLETTE
DURAND OLBERT
Note :
Merci à Raymond Poulain et à son association Généalogie 45 (www.genealogie45.org) pour son aide !
Merci à Jean Mimard pour ses informations additionnelles
Super ton blog Fabien. Si un jour tu veux voir Orléans n'hésite pas à passer nous voir, la porte est grande ouverte.
RépondreSupprimerThomas